En 1960, on dénombre 141 309 accidents corporels de la circulation en France métropolitaine. 8 876 personnes ont été tuées dans les 3 jours après leur accident, dont notamment 1 889 piétons, 848 cyclistes, 1 625 cyclomotoristes, 1 004 vélomotoristes et motocyclistes, 2 885 automobilistes.
En 1969, on enregistre 14 664 tués (dans les 6 jours après leur accident).
Les bilans de la sécurité routière ont pour but de faire connaître l’accidentalité et d’en comprendre les composantes à travers notamment des analyses thématiques et transversales. Il s’agit également de mettre en évidence les enjeux majeurs de la sécurité routière.
Entre 1960 et 1970, la mortalité augmente de +56%, le trafic est multiplié par 2,3 et le nombre de personnes tuées par milliard de km parcourus passe de 111 à 81.
A partir de 1967, une personne est comptée comme tuée si elle décède dans les 6 jours après l'accident, contre 3 jours auparavant.
Les voitures de tourisme qui représentaient 39 % des véhicules impliqués en 1957 en représentent 64 % en 1969 ; par contre les· véhicules à deux roues impliqués passent de 47 % à 26 %.
En 1962, la vitesse maximale autorisée est limitée à 60 km/h en agglomération (avec relèvement possible à 80 km/h dans certaines traverses sur les grands itinéraires).
En 1965, la loi autorise le dépistage, par l'air expiré, de l'imprégnation alcoolique des conducteurs lors d'infractions graves.
Le 8 novembre 1968 est signée à Vienne la convention internationale sur la circulation routière et sur la signalisation routière.