Bilan 2010 de la sécurité routière

En 2010, on dénombre 67 288 accidents corporels de la circulation. 3 992 personnes ont été tuées dans les 30 jours après leur accident, dont notamment 485 piétons, 147 cyclistes, 248 cyclomotoristes, 704 motocyclistes, 2 117 automobilistes, 65 usagers de poids lourds. 130 enfants de 14 ans ou moins sont décédés, 161 adolescents de 15-17 ans, 831 jeunes de 18-24 ans, 764 seniors de 65 ans ou plus.

Le bilan de la sécurité routière 2010 a pour but de faire connaître l’accidentalité et d’en comprendre les composantes à travers notamment des analyses thématiques et transversales. Il s’agit également de mettre en évidence les enjeux majeurs de la sécurité routière.

Durant cette période la sécurité routière reste une politique prioritaire. En effet, l’objectif fixé par l’Union européenne est de diviser par deux la mortalité routière entre 2010 et 2020. Parallèlement la France espère également réduire le nombre de personnes tués sur la route et ainsi compter moins de 2000 personnes tuées en 2020.

En 2010 tous les indicateurs marquent une baisse  –7 % d’accidents corporels et blessés (dont –8,8 % blessés hospitalisés) et – 6,6 %  de personnes tuées. La France passant sous la barre symbolique des 4 000 personnes tuées, et présente un taux de tués par million d’habitants de 62. Elle est au niveau de la moyenne européenne et se place au onzième rang des 27 États membres.

L’année 2010 a été favorable à toutes les classes d’âge, à l’exception toutefois des 0-14 ans (+ 6,6  %). Par catégorie d’usagers la baisse de la mortalité pour les usagers des véhicules légers se maintient à –2 % comme en 2009, celles des usagers de deux-roues motorisés est nettement en baisse ( –19,8 %).

En revanche, la mortalité dans les accidents impliquant au moins un poids lourd a fortement augmenté (+ 9,9 %) corolairement avec la hausse du trafic des véhicules de plus de 3,5 tonnes en 2010 (+3,7).

Des orientations ont été fixées par le Comité interministériel de la sécurité routière tenu en février 2010.

Le 25 novembre la politique de sécurité et d'éducation routières est transférée au Ministère de l'Intérieur, à l'exclusion des politiques de sécurité des infrastructures routières et de réglementation technique des véhicules, qui restent de la compétence du ministre de l'Ecologie en charge des Transports.