En 2012, on dénombre 60 437 accidents corporels de la circulation en France métropolitaine. 3 653 personnes ont été tuées dans les 30 jours après leur accident, dont notamment 489 piétons, 164 cyclistes, 179 cyclomotoristes, 664 motocyclistes, 1 882 automobilistes, 56 usagers de poids lourds. 151 enfants de 14 ans ou moins sont décédés, 131 adolescents de 15-17 ans, 753 jeunes de 18-24 ans, 745 seniors de 65 ans ou plus.
Dans les départements d'Outre-mer, 189 personnes ont été tuées.
Dans les collectivités d'Outre-mer et la Nouvelle Calédonie, on enregistre 97 tués.
Le bilan de la sécurité routière 2012 a pour but de faire connaître l’accidentalité et d’en comprendre les composantes à travers notamment des analyses thématiques et transversales. Il s’agit également de mettre en évidence les enjeux majeurs de la sécurité routière.
Le bilan de l’accidentalité 2012 a été complètement refondu pour faciliter lecture et la compréhension des enjeux de sécurité routière. Il est conçu pour un public de spécialiste de non spécialiste. La mortalité routière rapportée au trafic traduit les avancées progressives réalisées ces quarante dernières années avec des périodes de stagnation et de forte diminution du risque routier. La mortalité routière culmine en 1972, date de l’institution du comité interministériel de sécurité routière, à 16 545 morts comptabilisés à 6 jours de l’accident, soit plus de 18 000 morts à 30 jours (France métropolitaine).
En France métropolitaine en 2012, le chiffre s'élève à 3 842 personnes tuées à 30 jours (- 7,9 % par rapport à 2010), soit 59 personnes tuées par million d’habitants. Le défi de passer au dessous du seuil de 2 000 personnes tuées sur les routes d’ici 2020 demande de poursuivre la lutte contre les premiers facteurs d’accidents que sont la vitesse excessive et la consommation d’alcool ou de stupéfiants et réduire la surmortalité des jeunes au volant et des conducteurs de deux-roues motorisés.
Evolution 2000-2012 de la mortalité routière en France métropolitaine selon le mode de déplacement
L’observation de l’accidentalité est indispensable pour en comprendre ses mécanismes et proposer des actions adaptées. L’ ONISR a vu labelliser ses statistiques par l’ Autorité de la statistique publique. Il met à disposition des professionnels de la sécurité routière et du grand public un grand nombre de données sur son site ainsi que sur la plate-forme des données publiques.