En 2000, on dénombre 121 223 accidents corporels de la circulation. 7 643 personnes ont été tuées dans les 6 jours après leur accident, dont notamment 793 piétons, 255 cyclistes, 431 cyclomotoristes, 886 motocyclistes, 5 006 automobilistes, 116 usagers de poids lourds. 343 enfants de 14 ans ou moins sont décédés, 331 adolescents de 15-17 ans, 1 633 jeunes de 18-24 ans, 1 270 seniors de 65 ans ou plus.
En 2005, la France adopte les bonnes pratiques internationales et enregistre désormais les personnes tuées jusqu'à 30 jours après l'accident. Ainsi, il est désormais estimé que 8 170 personnes avaient été tuées en 2000 dans les 30 jours après l'accident.
En 2009, on n'enregistre plus que 4 273 tués (dans les 30 jours après leur accident), dont 2 160 automobilistes.
Les bilans de la sécurité routière ont pour but de faire connaître l’accidentalité et d’en comprendre les composantes à travers notamment des analyses thématiques et transversales. Il s’agit également de mettre en évidence les enjeux majeurs de la sécurité routière.
Attention, les définitions du blessé hospitalisé et du tué changent en 2005, on ne peut comparer les résultats sur ces indicateurs sans précautions.
En juillet 2002, la sécurité routière est l’un des quatre axes prioritaires pour le Président de la République. Des mesures sont mis en place afin d’optimiser la sécurité routière, les premiers radars fixes de contrôle automatisé de vitesse sont installés à partir d'octobre 2003.
En juillet 2003, un dépassement du taux légal d’alcool entraîne désormais un retrait de 6 points sur le permis de conduire.
Le permis probatoire est en place à compter du 1er mars 2004.
En 2005 la France modifie ses définitions du blessé hospitalisé et du tué :
- une personne qui décède dans les 30 jours des suites de son accident est enregistrée comme tuée dans la base nationale des accidents (contre 6 jours auparavant). Pour les évolutions représentées sur le long terme, le nombre des tués avant 2005 est multiplié par le coefficient 1,059 pour estimer la mortalité à 30 jours.
- une personne blessée est qualifiée d'hospitalisée si elle reste à l'hôpital plus de 24 heures, contre 6 jours auparavant. Il n'est pas prévu de coefficient pour ré-estimer le blessés hospitalisé sur les périodes longues.
On compte moins de 5000 morts en 2006 et une réduction de 51% de la mortalité sur la décennie. Plus de 30000 vies ont été épargnées durant cette période, dont les trois quarts grâce à la baisse des vitesses pratiquées et 11% grâce à l’amélioration de la sécurité du parc automobile.
Le nombre de décès par milliard de km parcourus s’établit en 2010 à 7,1. Le trafic n’a progressé que de 7% depuis 2000.