Bilan 2016 de la sécurité routière

En 2016, on dénombre 57 522 accidents corporels de la circulation en France métropolitaine. 3 477 personnes ont été tuées dans les 30 jours après leur accident, dont notamment 559 piétons, 162 cyclistes, 121 cyclomotoristes, 613 motocyclistes, 1 760 automobilistes, 55 usagers de poids lourds. 108 enfants de 14 ans ou moins sont décédés, 96 adolescents de 15-17 ans, 597 jeunes de 18-24 ans, 886 seniors de 65 ans ou plus.

Dans les départements d'Outre-mer, 178 personnes ont été tuées.

Dans les collectivités d'Outre-mer et la Nouvelle Calédonie, on enregistre 83 tués.

Le bilan de la sécurité routière 2016 a pour but de faire connaître l’accidentalité et d’en comprendre les composantes à travers notamment des analyses thématiques et transversales. Il s’agit également de mettre en évidence les enjeux majeurs de la sécurité routière.

3 655 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine ou de départements d'Outre-mer en 2016 (+ 1,1 %), 3 477 en métropole (+ 0,5 %) et 178 dans les départements d’outre-mer (+ 14,8 %). La mortalité s’est accrue de 39 décès par rapport à 2015 (+ 16 en métropole, + 23 dans les DOM).

Bilan de l'accidentalité en France métropolitaine et dans les départements d'Outre-mer :

Tableau ATBH en France en 2016

La France (métropole + DOM) est au 14ème rang de l’Union européenne : 55 personnes ont été tuées par million d’habitants ; ce taux est de 54 en métropole et de 84 dans les DOM. En métropole sur la période 2012-2016, seuls 30 départements sont en-dessous de la moyenne nationale.

En revanche, la mortalité rapportée au trafic (en milliards de kilomètres parcourus par les véhicules) s’établit pour la France métropolitaine à 5,8 en 2016, soit en-dessous de la moyenne européenne de 6, et un taux proche de celui atteint en 2013 (5,76).

Bilan de l'accidentalité en France métropolitaine :

Tableau ATBH en métropole en 2016 et 2015

Après deux ans de hausse, la mortalité routière se stabilise en 2016 avec + 0,46 % par rapport à 2015 (+ 16 tués en métropole soit moins de 2 jours de mortalité moyenne quotidienne, avec une année 2016 bissextile).

Par rapport à 2010, les décès de piétons et de cyclistes augmentent respectivement de + 15 %, et + 10 %, et les décès de seniors (65 ans et plus) de + 16 %.

L'année 2016 commence avec une mauvaise nouvelle pour la sécurité routière : suite à la transposition dans le droit français de la directive européenne n°168/2013, le bridage de la puissance des motocyclettes neuves est supprimé et le débridage des motos équipées d'un système de freinage anti-blocage de roues (ABS) est autorisé.

Le 1er février débute l'expérimentation de la circulation inter-files pour les deux-roues motorisés en Ile-de-France, en Gironde et dans les Bouches du Rhône.

Le 1er décembre est lancée l'expérimentation dans 7 départements d'un permis temporaire de conduire pour les primo-infractionnistes alcool moyennant l'installation d'un éthylotest anti-démarrage (EAD).

Le 16 décembre, la procédure de dépistage de l'usage de stupéfiants en situation de conduite est simplifiée avec le double dépistage salivaire.

Enfin, le 31 décembre les infractions constatables sans interception (radars ou vidéo-verbalisation) incluent désormais : le défaut de port de la ceinture de sécurité, l'usage du téléphone portable tenu en main, l'arrêt, le stationnement, ou la circulation sur Bande d'Arrêt d'Urgence (BAU), le chevauchement et le franchissement de lignes continues, le non-respect des règles de dépassement ou des "sas-vélos", le défaut de port du casque en deux-roues motorisé.