Avant 2013, la moitié des lycées organisait chaque année une action en lien avec la sécurité routière. Le principal frein à la mise en place des actions dans ces établissements était la concurrence avec les autres sujets de prévention et d’éducation à la citoyenneté. Les actions les plus efficaces étaient celles qui avaient adopté une approche intégrée de la prévention des comportements à risque et une pédagogie active et ludique du type théâtre ou jeux de rôle.
Cette étude précède et prépare la mise en place à partir de septembre 2015 d'une demi-journée obligatoire de prévention en matière de sécurité routière pour toutes les classes de seconde.
Les élèves s’identifient plus facilement avec de jeunes intervenants qui témoignent
Les témoignages de jeunes intervenants, ayant le même langage que les lycéens, permet aux élèves de s’identifier plus facilement. Valoriser les comportements de prudence à adopter est plus recommandé que de stigmatiser les comportements à risque. Les actions doivent aussi donner des solutions adaptées aux situations que peuvent rencontrer les élèves. Enfin, des actions sur les compétences de vie (affirmation de soi, résistance à l’influence, estime de soi, etc.) devraient être mises en place contre les influences négatives subies par les jeunes.
Des comportements à risque différents selon l’heure de la journée
Suite aux observations du Cerema en Ile-de-France, les risques comportementaux des lycéens sont différents le matin, alors qu' ils effectuent souvent ce trajet seuls et écoutent de la musique (risque de traversée hors passage-piéton, traversée sans regarder), et le soir, quand la sortie des classes se fait en groupe (traversées en bloc sans respect du feu rouge piéton).
- 51% traversent au feu rouge piéton ou hors passage-piéton;
- 24% traversent avec un facteur de distraction (mp3, Smartphone …);
- 24% traversent sans regarder.