Bilan infractions 2000 à 2002

L'ONISR réalise annuellement un bilan sur les infractions au code de la route à partir des données agrégées communiquées par les directions générales des forces de l'ordre et par l'Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions (ANTAI).

Bilan 2002

En 2002, 18 628 034 infractions au code de la route ont été constatées (contre 17 501 856 en 2001, soit 1 126 178 infractions supplémentaires, ce qui représente une hausse de + 6,43 %).

L'évolution de la  mesure de l'activité répressive en matière de sécurité routière est contrastée ; elle alterne des périodes de recul et des périodes d’accroissement : après la baisse enregistrée  en 1995 par rapport à 1994  (- 7,18 %), elle a recommencé à progresser en 1996 (+ 1,66 %) et 1997 (+ 4,25 %) puis a fortement chuté en 1998 (- 11,67 %), chute compensée par un redressement en 1999 (+ 10,44 %). La légère régression amorcée en 2000 (- 2,17 %) s'est confirmée et accentuée en 2001 (- 14,22 %).

La croissance du nombre des infractions constatées cette année (+ 6,43 %) est sans doute à mettre en relation avec un renforcement de l'activité répressive des forces de l'ordre nettement plus marquée à partir de la fin du premier semestre 2002. Il faut voir là les premiers effets de la mobilisation engagée dans la lutte contre l'insécurité routière, grand chantier du quinquennat.

Bilan 2001

En 2001, 17 501 856 infractions au code de la route ont été constatées (contre 20 403 059 en 2000 soit 2 901 203 infractions de moins, ce qui représente une baisse de -14,22 %).

L’activité répressive en matière de sécurité routière évolue par à coups, alternant des périodes de régression et des périodes d’accroissement : après la baisse enregistrée en 1995 par rapport à 1994 (- 7,18 %), elle a recommencé à progresser en 1996 (+ 1,66 %) et 1997 (+ 4,25 %) puis a fortement chuté en 1998 (- 11,67 %),  chute compensée par un redressement  en 1999 (+ 10,44 %).

La légère régression enregistrée en 2000 (- 2,17 %) se confirme cette année et peut être raisonnablement   reliée à la volonté affirmée de  lutter contre l’insécurité routière et au fait que policiers et gendarmes sont plus présents sur le réseau, avec les moyens accrus pour  renforcer les contrôles, en particulier lors des fins de semaines et périodes de départs en vacances. Ainsi sensibilisés à la sécurité routière et avertis qu’il n’y aurait aucune tolérance, les usagers pourraient être devenus moins infractionnistes.

Bilan 2000

En 2000, 20 403 059 infractions au code de la route ont été constatées  (20 855 256 en 1999 soit 452 197 infractions de moins ou - 2,17 %).

L’activité répressive en  matière de sécurité routière évolue par à-coups, alternant des  périodes de régression et des périodes  d’accroissement : après la baisse enregistrée en 1995 par rapport  à 1994 (- 7,18 %), elle a recommencé à progresser en 1996  (+ 1,66 %) et 1997 (+ 4,25 %) puis a fortement chuté en 1998 (- 11,67 %), chute compensée par un  redressement en 1999 (+ 10,44%).

La légère régression de cette année ne semble être qu’une péripétie qu’il faut peut-être lier au fait que policiers et gendarmes sont plus présents sur le réseau, avec les moyens accrus pour renforcer les contrôles, en particulier lors des fins de semaines et périodes de départs en vacances.  Ainsi sensibilisés à la sécurité routière et avertis qu’il n’y aurait aucune tolérance,  les usagers pourraient être devenus moins infractionnistes.