Comment comparer des territoires différents structurellement ? L’analyse de l’évolution de la sécurité routière d’un territoire, et plus particulièrement de sa mortalité, est souvent délicate car le nombre réduit d’accidents est soumis aux aléas statistiques. Ainsi l’accidentalité dans les départements et territoires français peut présenter des variations importantes d’une année sur l’autre. Les analyses portent le plus souvent sur des périodes de 3 à 5 ans, soit en regardant le nombre de victimes, soit pour les comparaisons en construisant des ratios. L'indicateur le plus utilisé est le ratio du nombre de tués rapporté à la population.
Publication ici jeudi 1er février 2024 des résultats quasi-définitifs du bilan de l'accidentalité routière 2023, et fin mai 2024 des résultats définitifs (indicateurs labellisés par l'Autorité de la Statistique Publique).
La collection des bilans date de 1954. L’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) a repris le flambeau du Setra en 1991 alors qu'il devient officiellement interministériel en 1993 et placé auprès du délégué interministériel à la sécurité routière. Il assure aujourd'hui notamment la collecte, la mise en forme, l’interprétation et la diffusion des données statistiques nationales et internationales se rapportant à la sécurité routière.
Chaque année, la publication du bilan de l’accidentalité en France est un moment fort de son activité. Le bilan s’adresse à un public de spécialistes et de non spécialistes. Le bilan annuel a pour but de faire connaître l’accidentalité et d’en comprendre les composantes à travers notamment des analyses thématiques et transversales. Il s’agit également de mettre en évidence les enjeux majeurs de la sécurité routière. Depuis 2017, le focus Outre-mer a été enrichi et de nouvelles études marquantes ont été ajoutées.
Depuis 2001, paraît un bilan annuel des infractions relevées par les forces de police et de gendarmerie nationales, hors activité des polices municipales, et leur impact sur le permis à points. Les données émanent de la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), la direction centrale des compagnies républicaines de sécurité (DCCRS), la direction centrale de la sécurité publique (DCSP), la préfecture de police (PP) et enfin l’agence nationale du traitement automatisé des infractions (ANTAI).
Ces bilans ont été réalisés par la sous-direction de la circulation et de la sécurité routières (SDCSR), rattachée à la Direction de la modernisation de l’action territoriale (DMAT). Depuis 2014, l'ONISR a repris cette activité.
Des remontées rapides transmises par les services du Ministère de l’intérieur, limitées aux nombres d’accidents corporels, de personnes tuées, blessées et blessées hospitalisées, permettent de donner une estimation provisoire du bilan de l’accidentalité en France d’un mois donné dès les premiers jours du mois suivant. Ces estimations extrapolées à partir des données brutes des remontées rapides, font l’objet d’un baromètre mensuel commenté, offrant diverses comparaisons (du mois au même mois de l’année précédente, des premiers mois de l’année aux mêmes n mois de l’année précédente) ainsi qu’un suivi de tendance établi sur la base de 12 mois glissants. Un suivi complémentaire des victimes selon le mode de déplacement et l'âge, et selon la région, est intégré chaque trimestre au baromètre mensuel. Depuis 2019, les remontées rapides sont étayées par un envoi de fichiers préBAAC (renseignés pour chaque accident sur quelques champs importants) en amont de l'envoi des BAAC. C'est ce qui permet depuis 2021 de présenter dans le baromètre des estimations mensuelles pour les principaux indicateurs : type d'usagers, classes d'âges, type de réseau routier.
Les remontées rapides transmises par les services du Ministère de l’intérieur, limitées aux nombres d’accidents corporels, de personnes tuées, blessées et blessées hospitalisées, permettent de donner une estimation provisoire du bilan de l’accidentalité en France d’un mois donné dès les premiers jours du mois suivant.
Ces estimations extrapolées à partir des données brutes des remontées rapides, font l’objet d’un baromètre mensuel commenté, offrant diverses comparaisons (du mois au même mois de l’année précédente, des n premiers mois de l’année aux mêmes n mois de l’année précédente) ainsi qu’un suivi de tendance établi sur la base de 12 mois glissants.
Depuis le mois de janvier 2021, le baromètre inclut plus d'indicateurs mensuels (mortalité par mode de déplacement, réseau routier, ou pour certaines classes d'âge sensibles), estimés grâce au nouveau système d'information TRAxy, et permet des commentaires plus détaillés pour le mois en cours, la tendance depuis le début de l'année et sur 12 mois glissants. Par ailleurs, afin d'identifier les particularités liées à la crise sanitaire, en ce début d'une nouvelle décennie, les indicateurs 2019 sont présentés en comparaison - l'année 2019 pouvant être considérée comme une année représentative des résultats atteints avant crise sanitaire. Plusieurs encarts méthodologiques ont été ajoutés.
Mis à jour le 12/07/2024
Mis à jour le 29/04/2024
Mis à jour le 29/04/2024
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