Outre-mer

Dans ce chapitre, découvrez l’accidentalité dans les territoires d’outre-mer français habités (hors Terres australes et antarctiques françaises et l’île Clipperton).
Les Outre-mer habités comprennent :
- les départements et régions d’outre-mer (DOM et DROM) : Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion et Mayotte ;
- les collectivités d’outre-mer (COM) : Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Polynésie française et les îles Wallis-et-Futuna ;
- la Nouvelle-Calédonie.
L’insécurité routière dans les Outre-mer diffère de celle de la France métropolitaine, car le contexte est différent : la mobilité se fait essentiellement en voiture ou en deux-roues motorisés, la population de jeunes de moins de 25 ans a une part plus importante dans la population totale, le relief est plus montagneux, le réseau routier limité est très fréquenté, le climat présente des périodes de fortes intempéries, l’équilibre jour/nuit est régulier sur l’année les journées de jour sont les mêmes durant toute l’année de 6h à 18h, les températures très clémentes impactent le comportement des usagers dans le port de la ceinture, du casque ou des gants.

Les COM (hors Saint-Pierre-et-Miquelon) et la Nouvelle-Calédonie sont seules compétentes en matière de circulation routière et de transport routier, l’État demeurant compétent en matière de libertés publiques, de droit pénal et de procédure pénale.

38% de la population des Outre-mer est âgée de moins de 25 ans contre 29% en métropole. La moitié de la population des Outre-mer est âgée de moins de 35 ans, alors qu’en métropole, l’âge médian est proche de 41 ans.
Comme en métropole, les jeunes de 18 à 24 ans sont surreprésentés dans la mortalité routière outre-mer. Plus particulièrement en Outre-mer, on observe une surreprésentation des 25-34 ans, dont le taux de mortalité par million d'habitants est 3 fois supérieur  à celui observé en France métropolitaine.

En Outre-mer, les usagers vulnérables, à savoir les piétons, les cyclistes et les usagers de deux-roues motorisés représentent 57% de la mortalité routière sur la période 2019-2021. Cette proportion est plus forte qu'en France métropolitaine où elle est de 45% sur la même période.

Au cours de la période 2019-2021, 69 % des personnes tuées dans les accidents le sont dans un accident alors qu'un conducteur ou un piéton impliqué dans l'accident était sous l'emprise d'alcool ou de stupéfiants.

 

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